Tout comme Claire, Alexandra est issue de la promotion 2016 de la formation Chargé·e de production spectacle vivant. Ayant fait ses premières armes dans la production et l’administration en Amérique Latine, Alexandra fait aujourd’hui partie du festival Jazz in Marciac. Elle nous raconte ce que la formation lui a appris et ses motivations pour y participer.
Quel était votre parcours avant d’intégrer la formation « Chargé·e de production du spectacle vivant » ?
J’ai fait une école de théâtre en Colombie, puis je suis partie en Argentine pour continuer ma formation jusqu’au Master. Parallèlement, je cherchais à intégrer le secteur culturel de manière bénévole ou professionnelle. Un jour, j’ai dû entreprendre des activités culturelles assez ambitieuses dans une banlieue en Argentine. J’ai été en charge de beaucoup de petites productions. Quand je suis arrivée en France, j’ai d’abord effectué un service civique dans un collectif toulousain de solidarité internationale. J’ai fait de la production avec eux, principalement dans l’événementiel. Juste après ce service civique, j’ai été embauchée par un festival marionnettes, Marionnettissimo à Tournefeuille. Je travaillais avec la chargée de production et m’occupais des bénévoles jusqu’à ce que je signe un contrat avec Jazz in Marciac.
Pourquoi vouliez-vous participer à la formation ?
Bien que j’aie une petite expérience dans la production grâce à mes activités en Argentine et en France, je me suis rendue compte qu’ici il y avait tout un lexique à apprendre et des processus administratifs assez conséquents à maîtriser. Il fallait que je me mette à niveau pour pouvoir m’adapter et comprendre les termes techniques. À Jazz in Marciac, ils étaient ravis de m’aider à me former dans ce domaine ; ils m’ont financé une partie de la formation, j’ai financé l’autre moitié.
Quels sont vos souvenirs les plus marquants de cette formation ?
Je garde d’excellents souvenirs de cette formation. J’ai eu une grosse frayeur cela dit au début. On nous a annoncé qu’on ne serait que des filles cette année-là. J’avoue avoir eu un peu peur sur le moment. Je trouve que la mixité est un élément nécessaire pour l’ambiance des études. Finalement, il s’avère que l’équipe était vraiment sympa ! On a beaucoup échangé et j’en garde un excellent souvenir. Après je n’ai pas vraiment de moment précis, c’est vraiment un tout : la promotion, les intervenants, etc.
Comment s’est déroulée votre après-formation ?
Après la formation, j’ai repris le cours de mon travail à Jazz in Marciac. L’apprentissage théorique de cette formation m’a beaucoup aidé à avoir une meilleure compréhension des dossiers. J’ai maintenant beaucoup moins peur d’épauler le service production et de toucher à leurs dossiers pendant la saison à l’Astrada.
Quel est le cœur de vos missions à Jazz in Marciac ?
Mes missions ne sont pas vraiment centrées autour de la production pure et dure. Je travaille au sein du service communication, presse et partenariat. Personnellement, je m’occupe de l’accueil presse, des accréditations, des échanges en communication, de la partie rédactionnelle, etc. En dehors de ces missions-là, nous avons aussi l’Orchestre JIM. Il m’arrive alors de faire la production de cet orchestre lorsqu’ils font des concerts dans le cadre des campagnes Jazz in Marciac.
C’est une petite structure, nous sommes une famille. On essaie de s’épauler les uns les autres. La seule chose à laquelle je ne touche pas, c’est la comptabilité.
La formation vous a t-elle apporté de nouveaux outils ?
Absolument. La formation a vraiment été bénéfique pour moi en m’apportant de nouveaux outils. Avant-Mardi étant un réseau de musiques actuelles, j’ai pu rencontrer un très grand nombre de personnes du métier. C’est très important dans ce secteur d’activité.
Quel conseil donneriez-vous à un quelqu’un qui postulerait pour la formation ?
Je n’ai pas vraiment de conseil. La formation demande beaucoup d’énergie. Je dirais qu’il faut être très motivé et être préparé à travailler dans ce secteur qui n’est pas facile.