La formation Technicien Lumière a permis à de nombreux stagiaires de s’insérer dans le domaine de l’éclairage scénique. Tout comme Léa Striffling, Axel Paudeleux a participé à la formation en 2014 dans l’objectif de se reconvertir dans le secteur. Deux ans après sa formation, il évoque son insertion dans le domaine du spectacle vivant.
Pourquoi vouliez-vous participer à la formation « Technicien Lumière » ?
J’ai rencontré l’équipe de Format-Son et ils m’ont parlé des formations Avant-Mardi. J’avais fait un peu de lumière avec un ami donc je suis venu me renseigner. J’ai d’abord suivi la formation courte L’éclairage scénique : les fondamentaux, puis j’ai postulé sur Technicien Lumière. Cela tombait très bien avec mes besoins de reconversion.
Quels sont vos souvenirs les plus marquants ? Le pire et le meilleur moment ?
Très bonne question ! Je dirais le module de travail en hauteur : accroche et levage. C’est un bon souvenir parce que ça m’a plu et que j’ai essayé ensuite de me spécialiser dans ce domaine. Cependant, il s’agit également d’un mauvais souvenir parce que j’ai trouvé ça trop court pour pouvoir tout faire.
Comment s’est passé l’après-formation professionnellement ?
Hormis la formation d’initiation suivie à Avant-Mardi, je partais de zéro. Ma seule expérience était une EMT via le Pôle emploi au Bikini. Cette formation m’a donc tout appris. Son principal avantage est la porte ouverte sur le monde du travail. La formation se terminait le 12 juin, et deux jours après je signais un contrat de quatre jours. Ça s’est bien enchaîné dès la première année. Je n’ai pas pu avoir tout de suite l’intermittence du spectacle parce que je n’avais que la moitié des heures, mais c’était un bon démarrage. Ça m’a permis d’accepter un contrat de six mois en régime général, toujours sur un poste de technicien lumière, avec un peu de son. La formation m’a suffit mais j’ai également beaucoup appris par moi-même grâce aux expériences.
Vous travaillez avec quels types de structures ? Quels sont vos projets en cours ?
J’ai travaillé avec différents prestataires tels que Dream Vision pour des festivals, notamment à Cahors pour « Visages du monde ». J’ai travaillé de temps en temps au Bikini et j’ai fait six mois comme technicien son et lumière en animation dans un camping. Depuis début 2016, je suis régisseur lumière dans un cabaret toulousain. Je pense y rester, j’y suis bien et je travaille avec d’autres prestataires également. C’est un mode de travail et de vie qui me convient tout à fait, car je ne suis pas figé, je vois de tout. Je n’ai pas vraiment de routine, mais juste assez pour pouvoir me poser et réfléchir à la suite.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait faire une formation à Avant-Mardi ?
Je vais plutôt donner mon appréciation générale ! C’est une très bonne formation avec un spectre très large, on voit beaucoup de choses. Et c’est surtout une très bonne formation pour s’intégrer professionnellement, avec la chance d’avoir un carnet d’adresses de professionnels prêts à nous prendre en stage pendant la formation. C’est très important et ça m’a permis de travailler directement, alors je n’ai aucun regret ! Pendant la formation, nous étions un groupe de dix avec des jeunes et des plus anciens, donc avec tous des facilités d’assimilation très différentes. On n’apprend pas de la même manière en sortant fraîchement d’un BTS ou en ayant quitté l’école 20 ans plus tôt, ce qui était mon cas ! Mais c’est bien, car ça nous tire vers le haut.