Touche-à-tout, Pierre-Adrien (alias Pedro) s’est inscrit sur la formation Orientation aux métiers du spectacle vivant en 2009 en espérant pouvoir y trouver un projet professionnel. Un an plus tard, il décide de prolonger le cursus en suivant une seconde formation, Chargé(e) de production spectacle vivant en 2010, toujours à Avant-Mardi.
Ce qu’il en retient ? Des rencontres, un réseau et un premier pas dans le secteur culturel local qui lui permettra – entre autres – de travailler pendant deux ans pour l’association Reg@rts.
Vous avez fait deux formations à Avant-Mardi. Comment avez-vous connu la structure ?
Je recherchais des formations et j’ai découvert Avant-Mardi sur Internet. J’étais motivé et déjà membre actif d’une association, je voulais travailler dans la musique et le spectacle.
Quels sont vos souvenirs les plus marquants de la formation ? Le meilleur et le pire ?
Mon meilleur souvenir est lors de la formation Chargé(e) de production spectacle vivant, pendant laquelle j’ai réalisé un stage d’un mois au sein de l’association Reg@rts. Cela m’a permis de rencontrer toute l’équipe et toutes les personnes avec lesquelles la structure collabore. J’ai pu travailler avec eux pendant deux ans, essentiellement sur la distribution et la communication.
Mon pire souvenir : les cours de gestion. Ils ont commencé dès le début de la formation et ont duré pendant plusieurs jours. Ce n’était pas évident, il faut reprendre le rythme des longues journées… Mais j’en garde un excellent souvenir. On rencontre beaucoup de personnes, que ce soit les intervenants, les collègues de formation ou l’équipe d’Avant-Mardi, avec qui je garde encore un très bon contact.
Que retirez-vous de ces formations ?
Les formations m’ont surtout apporté un réseau conséquent. Je suis vraiment dans une logique de contact et de production : l’organisation d’événements est ce que je fais le mieux.
Avec quelles structures avez-vous travaillé après Reg@rts ? Quels sont vos projets actuels ?
J’ai pu échanger avec quasiment toute la scène électro toulousaine et de nombreuses structures : Les Productions du Possible, Klakson, La Dynamo… J’ai travaillé avec beaucoup de personnes différentes. J’avais déjà une association qui s’appelait NRS Prod mais tous les membres sont partis donc nous avons arrêté. En parallèle, il y a trois ans j’ai intégré l’association CMF Prod, une organisation d’événements hip-hop qui existait depuis un an. On a monté un label et organisé des soirées à la Dynamo et au Metronum. Aujourd’hui on a arrêté car nous avons des difficultés à trouver des salles : soit trop petites, soit inaccessibles, à l’image du Bikini qui est très grande.
Notre association n’a pas vraiment de visée professionnelle. Mis à part la programmation de quelques têtes d’affiches de l’underground américain, nous faisons jouer nos amis. Encore une fois, nous sommes dans une logique de réseau. On ne demande pas de subventions donc on ne peut pas créer d’emploi, on ne rentre pas assez d’argent et le label est surtout là pour aider nos amis. Nous avons une plateforme sur Internet où on diffuse la musique, on vend des disques et des tee-shirts. On est sur un projet de rachat d’une salle de spectacles, on verra bien ce que cela donnera.
Quels conseils vous donneriez à quelqu’un qui serait intéressé par ces formations ?
De les faire et de profiter du réseau ! Même si cela peut sembler basique, être prêt à échanger avec les intervenants est primordial.